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Jeanne Lalochère

l’aubergiste

Plumes

— C’est encore loin ton truc ? Tu es sûre que tu sais où on va dans cette nuit noire ?

— Allez, courage Maman. On est presque arrivées. Tu vas voir, l’endroit est super. Et t’inquiète, j’ai ma boussole, je ne suis pas perdue. Je sais exactement où on est.

— Bon, bon, si tu le dis. C’est que ça commence à peser le sac à dos là.

— Oh ça va, t’as presque rien, une petite tente, des barres de céréales et un duvet.

— Comment ça “et un duvet” ? Mais non ! C’est pas toi qui devais prendre les deux ? On n’en aura qu’un par ce froid de canard ?

— Hi hi, je t’ai euuuue ! Oui j’ai les deux duvets, mon couteau suisse, le thermos de ton café chéri et une lampe de poche. Je suis parée je t’ai dit, fais-moi confiance.

— 🎵 Aie confiance, crois en moi / Que je puisse veiller sur toi 🎵

— 🎵 Fais un somme, sans méfiance 🎵

— 🎵 Je suis là, aie confiance 🎵

— Purée ce qu’on chante faux !

— Oui ! C’est ce qui fait notre charme, voyons Adèle !

— T’as raison, Maman. Tiens on est arrivées. Il est pas chouette ce petit coin avec le ruisseau en bas et la place parfaite pour la tente ?

— J’avoue, tu as fait fort. Enfin je crois car je ne vois pas grand-chose !

— Allez, on la monte. Quand on sera installées dans les duvets tu me raconteras encore Papy du Gers quand il emportait toute la maison dans la remorque pour aller au camping ?

— Je te raconterai. Tu as eu une idée géniale ma puce, je suis super contente de notre petite soirée à deux dans les bois.

— Moi aussi ! … Et puis ici on voit pas que l’auberge est vide.

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