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Henri Bonaventure

factotum

J'ai fait mes valises

Fin valab’ !

C’est décidé et puis aussi il a décidé. Départ pour le caillou avec le gars Gaston dans mes bagages, ou l’inverse d’ailleurs mais c’est idem, avec billet open réservé pour le retour, si jamais on avait envie de prolonger ou de se casser à peine arrivés.

Inutile de dire que je suis soulagé de ne pas y aller seul, surtout que j’envisage plutôt quelques déceptions dans mes recherches vu le peu d’éléments que j’ai à ma disposition pour trouver un fil à tirer. On commencera par l’État-civil à Nouméa et ensuite…


J’ai pris le temps de siroter mon café tranquillement ce matin après avoir prévu large question fringues à emporter. C’est bientôt la saison des pluies là-bas, surtout si on s’attarde un peu, alors j’ai prévu de l’étanche mais léger — il fera chaud quand même.

Et puis j’ai préparé une liste. Une liste avec des choses à faire pour mes recherches, et puis des choses à voir, si on peut, et puis des choses à rapporter, si c’est possible ; j’aimerais beaucoup trouver un deuxième hamac pour faire sieste à plusieurs à côté du lac, au printemps prochain. Ça serait bien !


Juste avant de donner un tour de clé dans ma serrure, je me suis assis une minute pour souffler, sur mes grosses valises devant la porte ; une vieille tradition russe que Natacha avait l’habitude de pratiquer. Pas idiot, ça permet de laisser retomber un peu le soufflé avant de le dévorer…


Allez, il est l’heure, enfourchons notre fier destrier et … Oh ! Merde ![1] Les valises, ça tiendra jamais sur le porte-bagage !

— Allo Gaston, finalement, je vais avoir besoin d’un camion…
— Casses pas la tête, j’arrive !

Fin valab’ !

Note

[1] J’adore ce film !

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