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June East

Chambre 17

Élisa & Éric, The Musical.

[ Note de Mise en Scène : Éric est assis à la table du salon. Il essaie d’écrire, mais les mots semblent avoir des difficultés à sortir de sa plume. Élisa passe derrière lui, pose une main sur son épaule et chante Miracle Of Love d’Eurythmics. ]

How many sorrows
Do you try to hide
In a world of illusion
That’s covering your mind?
I’ll show you something good
Oh I’ll show you something good.
(…)
The miracle of love
Will take away your pain
When the miracle of love
Comes your way again

[ Note de Mise en Scène : Élisa et Éric gambadent dans les herbes en direction du lac. Éric attrape Élisa par la main et l’entraîne derrière lui dans une course folle en chantant Y A Pas de Mot de Jacques Higelin. ]

Viens ma fleur, mon bel arbre de vie
Plonger tes racines au cœur
De ma terre assoiffée d’ombre
De silence et d’infini

Y’a pas de mot, Y a pas de mot, Y a pas
Y’a pas de mot
Plus doux, plus fort, plus chaud
Que ton regard amoureux
Y’a pas de mot pour être heureux

[ Note de Mise en Scène : Élisa est allongée dans le hamac d’Henri. Éric, debout derrière, la berce tendrement. Elle entonne Une Chanson Douce d’Henri Salvador. ]

Oh le joli conte que voilà,
La biche, en femme, se changea,
La, la, la, la
Et dans les bras du beau chevalier,
Belle princesse elle est restée,
A tout jamais

Une chanson douce
Que me chantait ma maman,
En suçant mon pouce
J’écoutais en m’endormant.

[ Note de Mise en Scène : Éric est assis dos à un arbre, il caresse le ventre d’Élisa, allongée entre ses jambes, et chante Balade Pour Izia de Jacques Higelin. ]

Et si tout ce que j’adore en toi, …dort en moi
Je veux que tu le réveilles en moi, …veille en toi…
Pour que de la terre au soleil
Des pluies de nos caresses
Naisse un bel arc-en-ciel.
(…)
Peut-être ce qui m’attire en toi, …tire en toi
N’est autre que le sourire en moi, …rire en toi
Du petit esprit malicieux
Qui lance des étincelles
Dans le ciel de tes yeux.

[ Note de Mise en Scène : Éric et d’Élisa sont chacun assis dans un fauteuil du salon. Ils bouquinent et chantent en duo J’Aime Lire d’Albin de la Simone. ]

J’aime lire
Les grands récits de chasse
L’odeur de la besace
Le muscle du cheval
Les plumes sous les balles

J’aime lire
L’album de la comtesse
Les tresses et la détresse
J’aime quand un simple mousse
La trousse et la détrousse

[ Note de Mise en Scène : Intermède Musical offert par Joffof Midaloff et son épouse Julie qui ont organisé un cours de Danse dans le salon de l’auberge. Éric et Jojoff ont débarrassé les meubles du salon seuls, comme des hommes. On voit Julie et Élisa discuter de Simone Signoret et de Casque d’Or pendant que tous les participants arrivent chacun leur tour. Le cours de danse est lancé ! Jojoff et Julie font une petite démonstration très applaudie et donnent quelques explications aux couples. Calliste Saunier et Arthus Constant débutent et prennent leurs quelques maladresses avec humour. Hugo et Caroline assurent sur un mambo. Paul Dindon et Siegfried tournoient comme s’ils avaient toujours dansé ensemble. Éric, en smoking noir, mène le tango divinement. La longue robe espagnole à froufrous d’Élisa virevolte dans tous les sens. Les époux Midaloff sont émerveillés devant tant de dextérité. Élisa et Éric dansent comme s’ils posaient leurs pieds délicats sur une portée musicale animée qui volerait dans la pièce. Les notes se métamorphosent en papillons multicolores sous leurs pas. [1] Une parenthèse musicale aux airs de guinguettes comme on aimerait en vivre plus souvent. ]

[ Note de Mise en Scène : Élisa tourne autour d’Éric en se réjouissant des merveilleuses choses qui les attendent pour les semaines à venir. Elle parle, elle parle… Il se réjouit de la voir si heureuse et la laisse causer. Il chante dans sa tête la version d’Yves Montant de Mon Manège À Moi [2] .]

Tu me fais tourner la tête
Mon manège à moi, c’est toi
Je suis toujours à la fête
Quand tu me tiens dans tes bras
Je ferais le tour du monde
Ça ne tournerait pas plus que ça
La terre n’est pas assez ronde
Pour m’étourdir autant que toi…

[ Note de Mise en Scène : Élisa et Éric sont sur le balcon de leur chambre. Ils s’apprêtent à descendre dîner. Élisa chante Deux Minutes De Soleil En Plus d’Enzo Enzo. ]

Pas d’extrême de teint blême
Pas de noirs poèmes
Pas d’problème majeur
Dans les arts mineurs
Pour une fois, ne pas lire les journaux du soir
Pour une fois, tout c’que j’veux avoir
C’est…
(…)
Deux minutes de soleil en plus
A deux doigts du paradis
Prendre le temps, rien de plus
En attendant la nuit

[ Note de Mise en Scène : Élisa et Éric sont à table dans la salle du restaurant. Jeanne, le personnel de service et les clients présents leur chantent C’est La Fête de La Belle et La Bête. [3] ]

Mironton, pommes sautées, paris-brest ou crêpes flambées…
On vous prépare avec art, une fête à vous couper le sifflet.
(…)
C’est la fête ! C’est la fête ! C’est la fête !

[ Note de Mise en Scène : Après le repas, Éric s’installe au piano droit dans le salon. Il commence à jouer la mélodie d’ Élisa de Serge Gainsbourg. Elle est surprise de découvrir cette autre corde à son arc. Elle l’écoute religieusement avec des étoiles dans les yeux oreilles. Des résidents de l’auberge s’arrêtent et écoutent Éric jouer. Quelques minutes après, le rythme change, plus calme, plus voluptueux. Éric commence à chanter une chanson qu’il a écrite pour elle. Plans serrés sur Éric et ses mains sur le clavier avec des contrechamps sur le visage d’Élisa, de plus en plus bouleversée. ]

QUELQUES MOTS POUR ÉLISA

L’auburn chevelure sauvage
Où mes doigts veulent s’évader.
Des yeux baignés tel un rivage
Où mon regard veut accoster.
Ce n’est qu’un détail,
Pas l’essentiel mais capital !

Les lèvres rouges, doux cépage
Où ma bouche veut s’abreuver.
L’esprit vif prompt au démarrage
Où ma raison veut chavirer.
Ce n’est qu’un détail,
Un petit truc pourtant vital !

Il me manque juste quelques mots
Pour te dire comme mon cœur est gros.
Gonflé à bloc d’amour pour toi,
Comment dire l’ampleur d’un émoi ?
Je ne sais pas, sorry.

La peau chaude sans maquillage
Où mes mains veulent caresser.
Une libido à l’abordage
Où mon corps veut se déchaîner.
C’est un chouette détail,
Aussi essentiel que vital !

Il me manque juste quelques mots
Pour te dire comme mon cœur est gros.
Gonflé à bloc d’amour pour toi,
Comment dire l’ampleur d’un émoi ?
Sorry.

J’aime que tu me dises que tu m’aimes.
Et que tu me laisses te répondre « idem ».

Il me manque juste quelques mots
Pour te dire comme mon cœur est gros.
Gonflé à bloc d’amour pour toi,
Comment dire l’ampleur d’un émoi ?
Sorry.
Et si je me jetais à l’eau
Se briserait-il en morceaux ?
La tentation est forte pourtant,
Alors donne-moi un peu de temps.
Merci.

[4]

[ Note de Mise en Scène : De retour dans leur chambre, Javot est sous la douche. Élisa laisse glisser son peignoir jusqu’au sol et le rejoint. Elle lui chante la version d’Ella Fitzgerald de Fever tout en le couvrant de baisers. ]

Never know how much I love you
Never know how much I care
When you put your arms around me
I get a fever that’s so hard to bear
You give me fever
When you kiss me
Fever when you hold me tight
Fever! in the morning
Fever all through the night
(…)
What a lovely way to burn

Notes

[1] En vrai, Élisa et Éric sont habillés en jean, t-shirts et baskets. Même s’ils y mettent beaucoup de bonne volonté, ils ont bien du mal à appliquer les consignes de Jojoff et Julie. Ce cours de danse pour eux n’est que contretemps, écrasements de pieds et bousculades avec les autres participants. Jojoff et Julie Midaloff les ont observés avec un tendre amusement tellement leur cas semblait désespéré.
[2] À cette époque, Yves Montant n’était pas encore le mufle infréquentable que l’on sait !
[3] Oui, enfin bon, ça aussi, c’est dans leur tête, hein !
[4] Et pi ça, si l’auteur de Javot n’aime pas, on dira que c’est aussi dans la tête d’Élisa ! 😂

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