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Ariane Danchin

femme de chambre

Il se passe trop de choses

Léon ton du reproche, mais tendre : - Maman, je viens de loin exprès pour te voir, et quand j’arrive, alors que j’ai seulement du jeudi au dimanche soir pour être avec toi, tu n’es pas là !

Ariane : - Mais c’était l’anniversaire de la petite Adèle, tu sais, la fille de ma patronne et qui est si mignonne, si vive. Je devais au moins passer, et puis je voulais lui faire un cadeaux.

Léon : - C’est mal tombé, allez. gentiment Et tu lui as offert quoi ?

Ariane : - Finalement rien, j’avais choisi un livre puis j’ai réfléchi que les enfants de maintenant lire, ils n’aimaient en général pas trop ça. Alors j’ai pris un DVD, mais je ne sais pas si ça se regarde encore, on utilise les ordinateurs de nos jours. Et puis tu venais alors je voulais préparer d’avance pour en rentrant dîner ensemble et puis je suis partie sans rien soupir de qui voulait bien faire mais n’y est pas arrivé. Et toi mon grand, comment tu vas ?

Léon : - Bien, nickel, ma petite vieille maman. Mais est-ce bien raisonnable de travailler à ton âge ?

Ariane : - Bah, j’ai de quoi avec ma retraite, mais tout juste de quoi. Je me suis dit que ça ferait du bien un peu d’extra. Et puis les gens sont si bien, je me sens utile, je participe, j’aime ça. Et monter là-haut à vélo me fait du bien. Tant que je peux encore, c’est une joie.

Léon : - C’est vrai que tu as l’air fatiguée, mais en pleine forme à part ça.

Ils trinquent et attaquent leur repas

(Je crois que je ne serais pas très bonne si je voulais écrire des pièces de théâtre ; bon, en même temps je voulais écrire le 16 au soir pour raconter la belle semaine passée, l’anniversaire de la petite, la visite de Léon, le fait de me sentir moins tracassée depuis que je n’ai plus le carnet du résident d’avant, et puis soudain, un homme est mort ; j’ai voulu garder de la légèreté de juste avant, mais c’est raté)

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