Enfin la fin des vacances ! Vivement une bonne vraie tempête sur une coquille de noix percée, avec des conteneurs mal arrimés. Là au moins je maîtrise.
Moi qui pensais que le Jura est un trou perdu où rien ne se passe hormis les saisons… J’ai dû écraser accidentellement un Dalaï Lama, le karma se venge, je vois que ça.
Parce que Jojoff, merci. Julie et lui nous ont invités mardi pour dîner, je me disais que jouer la petite famille, ça serait pas une mauvaise idée, toute façon faut qu’on s’y entraîne. Et y pensait pas à mal, le Jojoff, voulait juste faire la discussion. Sauf qu’il a fait un strike sur les sujets qui fâchent concernant Ji Hyuk. À croire qu’il avait bien potassé le dossier. Ou alors il a un détecteur particulièrement affuté.
Mais, malgré trois torpilles au but, le navire restait à flot. Les bretons, ça construit solide.
Il y a eu une accalmie grâce à Julie qui a parlé un peu de son boulot d’instit, Lenaig a enchaîné sur le sien, moi un peu ce que j’ai fait… Bref, le grain semblait passé, tranquille. En fait, c’était juste l’œil du cyclone. Lenaig a demandé à Jojoff ce qu’il faisait. Il est à la retraite, et m’a assuré que, l’année prochaine, je m’y ferai vite.
L’aéronavale qui arrive terminer le boulot des sous-mariniers.
Lenaig n’a rien dit. Juste quitté la table en embarquant Ji Hyuk. Pas pu m’empêcher de la trouver très belle dans sa colère froide. La beauté d’un ciel de tempête : tu l’admires de loin. Tu l’apprécies moins quand il te tombe sur le râble.
Inutile de toquer à sa porte, elle n’aurait pas ouvert. Me suis couché en me demandant quelle calamité allait encore surgir durant la journée de mercredi.
Un article du Dauphiné Libéré de la veille. La famille Manilla arrétée, avec une photo où on reconnaît Antonio. Probable que les bleus viendront poser des questions à Natou, même s’il est douteux qu’elle puisse avoir la moindre implication dans un truc mafieux. Lui parler ou pas ? Un coup à ce que ça remonte vite vers Ji Hyuk, si les pandores ont la moindre piste. D’un autre côté, ne rien dire… m’a pas trop réussi ces derniers temps.
J’en ai parlé à Natou, finalement. Elle m’a assuré qu’elle serait une vraie porte de tombe de prison. Je crois qu’elle m’a aussi dit que Toni ne lâcherait rien, mais je ne suis pas sûr d’avoir bien compris. Elle a utilisé un vocabulaire assez inhabituel et imagé pour parler de son ex, et je me suis perdu à tenter de tout décoder.
Lenaig ne m’a pas adressé la parole de la journée. Ji Hyuk a bien senti le malaise.
Je sens que la route du retour, jeudi, va être longue, mais longue…
1 Commentaire de Pep -
:’D
Tout est parfaitement bien résumé là-dedans :
Shit Happens.
Souvent en masse, dans le Jura et partout où il y a des vaches.
2 Commentaire de Come-de-la-caterie -
LA phrase qui tue…
Bon courage et - c’est le moment pour le faire - je souhaite plein de bonheur à Ji Hyuk !
(Je n’aurai pas eu le temps de m’embrouiller avec elle…)
3 Commentaire de Sacrip'Anne -
Bon retour et courage pour la suite :)
4 Commentaire de Avril -
« Écraser un DalaÏ Lama » is the new « Payer l’addition de cachoteries qu’on n’a pas assumées » !
Intéressant comme point de vue, Émile ;)
Mais je t’aime bien et te souhaite du courage et le pardon de Lenaig.
:-*
5 Commentaire de samantdi -
Que celui/celle qui n’a jamais fait de cachotteries lui jette la première pierre, Avril.
:-*
6 Commentaire de Esteban Biraben -
Il y avait un proverbe Shadock qui disait à peu près qu’il valait mieux que les problèmes soient concentrés sur un court intervalle de temps, ça laissait une éternité de temps sans problème.
La bise à Lenaig. Courage. Vous êtes invités à Arusha.