C’est étonnant comment elle a pu changer Natou, depuis qu’elle est arrivée, en quasi bagage de l’autre charlot et qui de sa chrysalide est devenue petit à petit la protégée de l’auberge et de ses occupants — sauf un malotru qui je crois a battu sa coulpe depuis, mais passons.
Je me souviens de notre coup de pêche, pendant lequel elle avait magistralement montré à Adèle comment faire au mieux et avec succès je dois dire.
Je me souviens aussi de notre virée en ville avec la gamine et elle, qui m’avait épuisé mais qui les avait rendues si heureuses.
Je me souviens de l’aide sans arrière-pensée qu’elle avait apportée spontanément en voyant les difficultés de Charlie et Léo qui jouaient les extras le temps que la p’tite patronne se refasse une santé.
Je me souviens avoir remarqué son sourire et ensuite ses rires quand Jojoff — tiens faut que je lui dise que son barbecue est prêt à l’emploi ! — lui avait montré comment se remettre en selle.
Je me souviens…
Et en faisant cette liste, pas une fois j’ai pensé : tiens, ce jour-là elle était de mauvaise humeur, ou méchante avec untelle ou untel, …
Nature, et passer d’une position de cliente à celle d’une serveuse n’a semble-t-il pas fait varier d’un iota sa façon d’être et c’est tant mieux.
J’aime bien voir ce papillon éclairer nos journées à l’auberge.
1 Commentaire de Natou auteur -
Oh ben, Natou et son auteur(ice) fonde sous ce texte tout plein d’amour ;-)
2 Commentaire de Nuits de Chine -
Très belle description de l’histoire de Natou.
3 Commentaire de Kozlika -
Quel joli billet, Henri <3
4 Commentaire de Avril -
Natou a aussi le pouvoir de rendre très attendrissant le regard de celleux qui la regardent.
Cette douceur te va très bien, Henri. :-*
5 Commentaire de Sacrip'Anne -
Oui, joli billet pour un joli personnage.
6 Commentaire de Paul Dindon -
Oh le beau papillon dont le frôlement d’ailes généreux provoque rires et tendresse à l’auberge et aux quatre coins du pays, chez nous les lecteurs. Merci Henri pour ce beau billet.