Finalement, ça n’aura pas été long avant qu’un semblant de routine s’installe. Routine peut sonner péjoratif, mais ce n’est pas le cas ici. Simplement de nouvelles habitudes. Un nouveau rythme, de nouveaux repères. Le tout peut-être plus sain, plus stable, que notre quotidien de grands-parents chargés de petits enfants. Enfin, « peut-être » : sûrement. Absolument. C’est tout à fait la routine dont nous rêvions, dont nous rêvons.
Depuis dimanche Faustine a décrété qu’elle avait suffisamment dormi. Maintenant nous descendons tous les deux sous la véranda vers cinq heures. Trois heures de travail. En attendant mieux, nous compensons l’absence de certains outils de référence par internet et le wifi marche mieux aux heures creuses : nous avançons bien. C’est cette routine indispensable à un travail sérieux que nous n’arrivons pas à établir chez nous.
Faustine qui attaque Le temps retrouvé s’inquiète de devoir trouver bientôt un relecteur locuteur en swahili.
Petit déjeuner, balade ou visite touristique. Déjeuner. Sieste. Soirée à l’auberge, à regarder vivre la faune des clients. Instructif. Dommage que je n’ai aucune fibre pour la fiction, il y aurait de quoi faire (vient d’arriver une grande folle disco et son truck. Je me marre, comme aurait dit Coluche. Je rajeunis).
1 Commentaire de Pep -
Ces retraités qui travaillent encore, ça m’échappera toujours ! :-p
2 Commentaire de Akaiaki -
Pep> Ça permet de garder son cerveau jeune ;-)
Esteban> Moi qui déteste la routine (elle m’effraie je crois), avec Esteban et Faustine, si en phase, si amoureux, elle me semble être comme une sorte d’écrin à leur couple. Je lis toujours avec un certain ravissement le déroulé des personnes de la chambre 18 :-)
3 Commentaire de Esteban -
On ne travaille pas, on vit. On fait enfin ce à quoi on aurait voulu passer tout notre temps — malheureusement il fallait manger et autres bricoles.
@Akaiaki : merci !
4 Commentaire de Prunelle Laguigne -
Pep> J’en connais même qui passent des heures à corriger leurs billets au quart de poil près pour les envoyer à une auberge virtuelle…
Mais sérieusement, hein.