Informations sur l’accessibilité du site

Jeanne Lalochère

l’aubergiste

Gabriel détective

L’enquête de Gabriel sur notre papi progresse mais le mystère s’épaissit. Après la conversation avec Malia Walander l’autre soir au salon, j’avais immédiatement envoyé un mail à mon frère, qui s’est passionné pour cette histoire et a commencé à mener l’enquête, qu’il a débutée en allant passer un week-end à Houlgate chez Violette.

Elle lui a confirmé que la femme sur la photo donnée par Malia était bien celle de notre aïeule Jeanne (la sœur de son grand-père), qu’elle a un peu connue. Nous le savions déjà : on voit bien que c’est la même en plus jeune que sur les photos avec Papi petit garçon devant la maison de Castéra-Verduzan. C’est le reste qui est étrange : Violette est née en 1960 et a toujours connu Papi vivant à Castéra et travaillant comme mécano au Garage Central. Or Malia dit qu’il aurait vécu à Stains jusqu’en 1965, ça ne colle pas, surtout que maman est née en 1962 à Auch. Violette va essayer d’en savoir plus auprès de sa mère, qui a à peu près le même âge qu’aurait Papi et qui vit encore là-bas. Gabriel va rechercher aussi dans les archives publiques l’acte de naissance ou de baptême de Papi. Je suis curieuse d’en savoir plus, mais je n’écarte pas la possibilité que nous tombions rapidement dans une impasse. Notre famille, même élargie, est réduite à Violette et sa mère, Gabriel et moi, Adèle.

Évidemment l’imagination débordante du frérot élabore des théories toutes plus farfelues les unes que les autres, plus ou moins dérivées du Retour de Martin Guerre. Tel que je le connais, l’histoire vraie ou l’une de celles qu’il échafaude pour expliquer la dissonance des récits finira sous une forme ou une autre dans l’un de ses spectacles. Avec des plumes, des boas et Dalida.

Haut de page