- Vous aussi mes princes, vous cherchez Olga, hum ? Moi aussi… Je crois qu’il est temps pour nous de revenir à Paris, vous croyez pas que j’aie raison ?
Paprika et Carabine, les deux phasmes de Malia, crapahutaient sur la brassée de lierre ramassée une heure auparavant pour eux. Ils s’en donnaient à cœur joie, grignotaient une pousse puis une feuille plus croquante, pour attaquer à nouveau le vert le plus frais. Carabine salivait un peu trop, comme à son habitude, aussi Paprika persiflait tout en jouant de ses mandibules voracement.
- F’est pha phossible de manger phi phalement ! Tu n’as vraiment pas le phic pharisien ma phauv’ vieille.
Malia, elle, pensait : Cela fait un bail que j’ai pas vu Paname…
- Et si on rentrait à la maison ? Faites pas la tête, on trouvera bien du lierre du côté de la fontaine de Médicis, au Luxembourg, je sais qu’il y en a et j’ai comme une envie de changer les choses, de bouger les meubles, de faire la fête ! Ça nous ferait du bien d’avoir un petit logement avec une vraie fenêtre sur cour, on y ferait pousser plein de plantes, on laisserait les enfants jouer à la marelle ou faire de la corde à sauter et on adopterait un chat ou deux. Ou trois.
- Moi, foi, de phasme, jamais, je ne vivrai avec des félins. Phaphrika peut faire comme elle veut, mais moi, Carabine, je reste iphi, avec Adèle ! Et le lierre est plus phavoureux dans le Jura qu’à la caphitale !
1 Commentaire de Gilsoub -
Des phasmes qui parle, j’adore ! Remarque qu’avec son nouveau petit magot, Malia va avoir de quoi loger décemment avec du bon lierre, tout son petit monde ;-)
2 Commentaire de Paul Dindon -
Des phasmes qui parlent la bouche pleine :-)
3 Commentaire de Malia -
:-)