Informations sur l’accessibilité du site

Claire Obscurs

Chambre 2

Sur place

Dimanche, je vais me régaler. La ferme des Adrets vient à l’auberge puisque je ne suis pas allée à elle. À moi, toutes les bonnes choses que cette rencontre culinaire va réserver : légumes ; fruits ; charcuteries ; fromages… Et ensuite que de marches, je vais devoir faire pour garder un semblant de lignes avec mes trente kilos en trop (ils m’aiment tellement qu’ils restent collés à moi). Je vais quand même attendre de rentrer à Paris pour marcher beaucoup. C’est plus sage, ici, pas de 4G dans la forêt sauvage. Le truc qui a une boussole que j’utilise à Paris, dans les rues gavées de panneaux indicateurs ne fonctionne pas ici. Je m’égarerai moins à Paris, et si je le fais, il y a des transports pour me ramener chez moi.

Depuis mon balcon, j’en ai vu qui se baignaient. Je vais tenter la natation. Oui, je sais, je nage surtout le coulepas. Il y a quand même peu de risque que je me perde dans l’eau. J’estime que je serai plus en sécurité que sur terre. Je mets donc mon maillot.

Une s’est baignée à poils. Moi, y a pas de risque. J’arrive à m’intimider moi-même. Un maillot de bain, style les années trente, celui qui arrive mi-cuisse. Et non chez moi, ce n’est pas une recherche de performance comme chez Alizée Morel ! Je prends aussi une serviette de bain. Je descends … J’arrive là où c’est écrit plage. Je n’ai pas la même définition mais je dois faire avec. J’étends la serviette, pose mes petites affaires. Et je fonce dans l’eau.

Je pousse un hurlement.

Le lac n’est pas chauffé.

Haut de page