Dans le verre ballon qu’ornent les initiales calligraphiées ADB, les grains mûris ont sagement séché sur un lit de paille avant d’être pressés pour devenir le vin du Jura qui irrigue ce soir mon humeur songeuse. Je capte des bribes de conversation autour de moi sur le patio de l’auberge. Je ne suis pas le seul à m’extasier devant la vue sur le lac. Je pense à la p’tite June perchée sur ses Louboutin, je pense aux images qui m’ont assailli quand elle a rougi sur son prétendu métier, je pense aux mille vies qui me façonnent, me hantent. À ce message d’une boîte de prod parisienne qui flatte mon ego. À ma réponse laconique en Comic Sans Ms. Merci pour votre aimable sollicitation mais non merci. Cordialement, Paul Dindon.
1 Commentaire de Avril -
Je suis certaine que June serait flattée de lire cette pensée.
Une femme est comme un parfum. Quand elle vous enivre, son souvenir dure jusqu’au lointain.
2 Commentaire de Sacrip'Anne -
Tout est dans la police, pour la réponse !
3 Commentaire de Paul Dindon -
@ Avril Je n’ai pas su mettre un nom sur celui de June. Shocking de Elsa Schiaparelli ?
@ Sacrip’Anne Pas certain qu’elle en saisisse toute l’ironie…
4 Commentaire de Avril -
@ Paul : June n’est pas très fidèle aux parfums non plus. Je crois que samedi dernier elle portait Angel de Mugler.
5 Commentaire de Paul Dindon -
@ June Savais-tu que le flacon de Shocking de Elsa Schiaparelli était modelé sur la silhouette de Mae West ? Les internets sont pleins de ces choses folles qu’on apprend et qui rendent la vie palpitante, si si.