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Denis Carolo

directeur adjoint

Réparations à tout va

Samedi 13 juin.

Aaaah (bâillement) aujourd’hui, objectif principal : faire marcher le wifi avant que les clients n’arrivent. Bonne nouvelle : je connais un des commerciaux du fournisseur d’accès, j’étais un de ses gros clients quand il bossait chez SFR. Comme les chambres ne sont pas arrosées du tout par le signal et qu’il n’y a pas de 4G pour compenser, il est urgent de faire marcher le bouzin. « Denis ? ça fait un bail » dit la voix d’Antoine au téléphone. En quelques mots je lui expose le problème, l’antenne de la véranda qui est seule à fonctionner, celle du salon qui est erratique au mieux. Fors ces deux-là, rien ne marche ailleurs et surtout pas dans les étages.

Gaston, le chauffeur-livreur, vient me chercher à ce moment-là pour m’emmener à Bourg. Hâtivement, je grimpe dans une Skoda toute noire. Il a mis l’énorme Toyota d’hier à la casse ? Je le taquine là-dessus : en fait non, il est chez le garagiste (le pick-up, pas Gaston). Kilomètre après kilomètre, nous nous rapprochons de Bourg et du loueur de voitures qui est la destination de ce voyage-là. Le coup de tête sur lequel j’ai décidé de venir travailler dans cette auberge m’a empêché de comprendre qu’une voiture était absolument nécessaire. Maintenant c’est chose réparée, grâce à une Toyota Yaris jaune. « Non monsieur, c’est la seule qui nous reste ».

On the road again, cette fois-ci tout seul au volant. Pendant le trajet aller, Gaston m’a gentiment chambré sur la Défense, les tableaux Excel, l’obsession de la rentabilité qu’il me prête. Qu’il me la prête s’il veut – après tout, je l’ai sans doute, mais c’est pour le bien de l’auberge. Rappel d’Antoine sur ces entrefaites : il a augmenté la bande passante de la ligne, ce qui devrait assurer la connexion dans le salon en plus de la véranda. Super, mais la vraie cause du problème, celle qui empêche la couverture des chambres, ils ne sont pas arrivés à la trouver. Tout du moins, pas encore – donc, Antoine, je ne te promets pas encore de t’inviter à dîner cet automne quand je serai de passage à Paris. Vraisemblablement, c’est une affaire de configuration d’un switch entre les étages mais il faudrait se rendre compte sur place. Wifi, cruel maître de ma première journée pleine ici, tu me forces à ouvrir les locaux techniques et à crapahuter entre des fils et des boîtiers dont j’ai tellement soupé qu’ils m’ont fait fuir ma chère Défense de béton, de verre et de Menus Sakura à trois tickets restaurant et demi.

Y’avait pourtant une bonne raison de farfouiller : une lumière rouge sur un switch du premier étage, qui aurait dû être verte, me donnera une bonne occasion de rappeler Antoine demain (oui, dimanche, et alors ?) et de lui suggérer la solution, que j’espère définitive, à ce sujet-là. Zou, au lit, (bâillement) la journée a été bien assez remplie comme ça et ce n’est que la première d’une série de….zzzzzzzz.

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