Dimanche soir, je suis dans mon lit et ce caillou dans mon rein a décidé de finir en beauté ce weekend. Marianne me sourit avec des étoiles dans les yeux alors qu’elle berce Côme.
- Vendredi matin
Janette s’est tordue la cheville et là d’un coup je me suis proposée pour la remplacer Au débotté
- Vendredi soir
Une carte des plats inconnue. Plein de SMS avec Janette. Trop de conversations vidéos avec Janette. Des clients adorables dont certains n’ont rien vu du changement dans la cuisine. C’est passé si vite ; j’ ai essayé de rester dans les clous de Janette. Janette a juste une foulure. Elle reprend son poste demain. Je lui ai dressé le petit déjeuner pour l’avancer.
- Samedi matin
Janette va mieux. Elle a réinvesti sa cuisine et le moindre recoin. Elle n’a rien dit sauf des assiettes et un casse noix disparu mais cela date de vendredi. J’ ai confirmé ne rien avoir retrouvé.
- Samedi midi
Ce fut barbecue au lac entre résidents. Du sandre divin. Nous n’avons pas tout compris sur comment il a été pris. Adèle et Nicolas avaient une version qui variait à chaque nouvelle arrivée. Grand Côme a bien aimé gagater avec baby Côme. June nous a lancé des regards en coin. Je ne l’aurais pas imaginée pouponner mais pourquoi pas.
- Samedi après-midi
Jeanne m’a demandé de passer la voir en cuisine. J’ai quitté le lac avec la boule au ventre mais aussi confiante dans ce que j’avais fait la veille. Et en effet; l’essai s’était bien passé. Jeanne compte fermer après l’été mais elle va rouvrir et la nouvelle équipe se dessine. Janette n’en fera pas partie donc son poste va se libérer. J’ ai annoncé être intéressée mais que nous devions déménager, regarder l’immobilier dans la région. Nous allons nous revoir pour en parler avec Marianne.
D’ailleurs le mystère des assiettes et du casse noix est résolu. Une cliente, Julia Ricci, les a ramenés en s’excusant de l’emprunt. Elle doit craindre Janette et Jeanne. Elle a profité d’une absence de Jeanne appelée à la réception pour se glisser en cuisine.
- Samedi soir et dimanche
Je n’ai que peu quitté mon lit, la pression retombant. Bah oui, quitter Paris, changer de travail de région, on ne s’attendait pas à ça en venant en vacances dans le Jura. Évidemment, je me serais bien passée de cette petite colique néphrétique. Je sais que je dois boire plus, c’est l’inconvénient de ne pas être chez soi.
Cette fin de vacances se révèle inattendue. On va appeler les parents demain. Les miens travaillent encore et ont pour projet de se balader en camping car une fois retraités. Ils vont adorer venir dans le Jura. Ceux de Marianne sont retraités mais sont assez occupés tout en étant à 200 km ce qui reste gérable pour tous.
Marianne va faire des listes, des comparaisons, des statistiques. Voilà à quoi sert son diplôme d’école de commerce, à gérer ses contrats de traductrice et à me faire de listes.
1 Commentaire de Avril -
J’ai une grande tendresse/admiration pour les auteurices qui n’hésitent pas à malmener/souiller/ridiculiser leur marionnette. Cœur sur toi <3
2 Commentaire de Sacrip'Anne -
Alors dans la colonne des plus y a : tout et dans la colonne des mois : rien !