Auberge des Blogueurs

Hoï mes petits folovers

J’ai pas eu le cœur d’écrire hier. Il est arrivé un malheur à l’auberge et j’en suis toute tourneboulée. On est heureux, on rit, on s’amuse, on ne sait pas, on oublie, que ça fini un jour tout ça. Mossieur le comte, Vladimir, celui avé qui j’ai tant rit l’autre jour, qui était vieux, c’est vré, mais qui était si … Vivant ! Bé il est mort maintenant ! J’arrive pas à le croire vé ! J’y ai dit à Alexeï :

- Dites-moi que c’est une de ses blagues, hein, il va se relever, y va sortir de sa boite comme un petit diable et nous faire une grosse peur et après on rigolera ! té !
- Oh, Natou, j’aimerai tellement ! ça lui irait bien…
- Pardon Alexeï, je vous pleure dessus, mé vous devez avoir bien de la peine de perdre un bon ami comme lui.
- Ça me touche Natou que vous ayez vu cela, notre amitié.
- Bé sur ! Quoi d’autre ?
- Oui… Quoi d’autre…

Il est parti lui aussi, Alexeï. Oh bonne mère, ça m’a filé un gros bourdon tout ça moi ! Heureusement que y a le service ! Salette, de travailler, ça m’aide, et pi dame Jeanne a eu tellement à faire ! C’était pas le moment de flancher.

Bé demain, c’est mon jour de congé. Qu’est-ce que je vais faire ? Si je fais rien, sur que je vais tourner chèvre ! Je vais aller à la ferme, voir ma Galinette. Et peut-être qui y aura Sébastien. Ça me changera les idées. Et puis Mardi, Gaston nous emmène à Bourg avé Adèle ! J’ai hâte ! Et pi Jojoff revient, ça me met du baume au cœur ça aussi.