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Colin MacGowan

Chambre 18

Atmosphères

Il aura fallu cet épisode de vacances programmées avec (mais en fait sans) Lucie pour que j’apprenne certains événements survenus dans sa famille et comprenne le poids qu’elle doit supporter depuis des années. Je n’ai pas tellement envie de m’étendre à ce sujet, tant c’est… dérangeant. Je comprends d’ailleurs qu’elle n’ait pas souhaité en parler plus tôt, même si ça pouvait expliquer certains comportements étranges de sa part que j’avais eu le loisir de remarquer durant nos moments ensemble.
Heureusement, nos longues conversations téléphoniques depuis jeudi m’ont permis de reprendre un peu d’appétit et de goût à apprécier ma fin de séjour, fût-il en solitaire.

C’est tout de même avec regret que je pars d’ici, 15 jours pour profiter de cet endroit est indéniablement trop court, et la bonne ambiance (et l’animation) qui règne à l’auberge me manquera, c’est certain. Malgré ce que j’en disais — et même s’il manque des vagues et des embruns — l’atmosphère de ces montagnes, les balades en forêt accompagné des chants et sons d’oiseaux[1], les soirées à contempler ou bouquiner sur le balcon face à la forêt, à surprendre le gardien de nuit laisser des restes à quelques encablures de l’auberge et voir une famille de renard et renardeaux venir en profiter, apercevoir le coucher du soleil entre les sapins… sans oublier l’observation (qu’il ne fallait pas rater) de la comète Neowise.

Lueur dans les arbres, juil. 2020
Lueur dans les arbres

J’ai évidemment aussi profité d’être dans le Jura pour aller acheter quelques productions locales : du Macvin (j’adore), du Comté (vieux), et de la tomme. De quoi profiter encore un peu de l’ambiance des montagnes une fois revenu à Quimper.

J’en ai pris plein les yeux, et me dit qu’une prochaine fois, avec Lucie cette fois, nous pourrions profiter de tout ce que la région nous offre de paysages, d’endroits où se balader et rêver d’une vie à deux…

Au moment de partir, j’ai remercié Jeanne, la patronne pour l’accueil parfait, l’équipe dynamique et aux petits soins, et en passant récupérer ma remorque, salué Henri qui s’affairait — tranquillement — semble-t-il à préparer une prochaine sortie pêche sur le lac.

Note

[1] Un pic qui tambourine son arbre pour trouver pitance, ça n’est pas tout à fait aussi harmonieux que le chant de la fauvette…

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