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Joseph Midaloff

Chambre 6

Arrivé à Bourg / Toujours les mêmes branquignoles

Bonsoir,

Je suis bien arrivé à Bourg-en-Bresse cet après-midi. J’ai pu récupérer la voiture de location sans problèmes, je vous remercie.

La mission ne devait commencer que lundi mais j’ai pensé que je pouvais aller me présenter dès aujourd’hui et faire un premier point sur leurs attentes. J’ai rencontré très brièvement le directeur technique. Il m’a dit qu’il vous contacterait rapidement car d’après lui je n’étais prévu qu’à partir de mercredi prochain.

Je le rappellerai demain midi si vous ne m’avez pas écrit d’ici là. À ce sujet, j’aimerais savoir où en est la réouverture de mon mail professionnel ? J’en ai besoin pour mes échanges avec le constructeur. Ça vous sera utile aussi pour conserver une trace.

Pour l’hébergement, j’ai bien trouvé aussi mais je découvre qu’il s’agit d’un hôtel et non d’un gîte et qu’il se trouve à 65 km de l’imprimerie. Vous m’aviez parlé de quelques kilomètres. C’est normal ? Ça va faire du trajet ces allers et retours tous les jours.

Cordialement,
Joseph Midaloff


Salut Didier,

Preuve que j’ai bon cœur : ça fait pas six mois que je suis parti et j’avais déjà oublié le festival.

Tiens-toi bien. J’arrive à Bourg et là je me dis c’est trop con d’attendre demain, je vais aller voir Thierry pour qu’il me paie son article 4 et qu’il m’explique dans quoi je débarque. C’est toujours aussi flou au fait. Tu te souviens de Thierry ? Le petit photograveur rouquin qui était venu au dernier voyage du CE avant qu’ils découpent la boîte en rondelles de moins de 50.

Premier pas de bol, mais ça les patrons n’y sont pour rien : pas de Thierry, il est en vacances.

Deuxième pas de bol, et les patrons n’y sont toujours pour rien (attends ça va venir) : le chef d’atelier fait du zèle et veut absolument que je rencontre le dirtech. Eh oh, je commence que dans deux jours moi ! Mais j’ai bon cœur alors j’attends.

Pas déçu le Jojoff quand le chef revient avec le Costard dans son sillage : j’apprends que soit la maison mère, soit les mecs de Bourg sont des bras cassés (j’ai ma petite idée) parce que je ne suis pas attendu lundi mais le 1er juillet ! Ils vont arranger ça entre eux lundi matin. Il avait l’air tendu, mais je crois pas que c’était à cause de ça.

Attends j’ai pas fini. Pas de Thierry, le Costard pressé de retourner à sa réunion, plus qu’une chose à faire : aller poser mon cul et mes valises dans mon gîte. Je demande au chef d’atelier, qui a une tête à savoir, s’il connaît un resto sympa à Pollox pour ce soir. « Pallox tu veux dire ? » Je lui montre ma résa, c’est bien écrit Pollox, et c’est à 70 bornes de là. Heureusement que la Z.I. est du bon côté de Bourg sinon ça aurait fait 90. PAllox oui c’est tout près, mais pas POllox ! En plus comme son nom l’indique c’est une auberge, pas un gîte, donc la résa à partir du samedi c’était pas des masses utile. Remarque au moins il y a demi-pension et ça c’est pas mal, et si je commence que le 1er, ça fera des vacances all-inclusive aux frais de la princesse !

On n’avait pas pensé à ça mais quand ils ont viré les correcteurs on aurait dû leur dire que ce serait utile d’en garder quelques-uns aux Ressources Hautaines.

Et donc ma poule, me voilà à 70 km du pied de la machine, dans une auberge au milieu de rien, à attendre que dans les étages on décide quand je bosse et où je dors. Des flèches, il n’y a pas à dire.

Je te tiens au jus, mon gars, passe la bise à ta femme.
Jojoff

PS. Si tu t’ennuies demain aux rotos, tu ne pourrais pas monter au 4e leur conseiller amicalement avec ta grosse voix de prolétaire qu’ils se sortent les doigts du Hulk et me créent ce foutu mail pro ?

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