Arrivée lundi j’ai pris possession de ma chambre :
1 : vérifier la propreté des sanitaires, douche à l’italienne, j’adore, je pense que je ferai de même à la maison, tout est impeccable.
2 : les issues de secours, on ne sait jamais, elles ouvrent bien vers l’extérieur, bravo.
3: ma chambre enfin, spacieuse, décorée avec goût, un grand placard (ouf), le balcon est spacieux avec une jolie vue sur le lac.
Le soir vers 20h je suis descendue à la salle de restaurant, je ne m’attendais pas à autant de monde, le repas est délicieux et j’ai une merveilleuse vue sur le lac. j’aime observe les gens autour de moi, essayer de découvrir ce qu’ils sont, tiens là-bas il y a un homme style marchand de vent qui baratine son entourage, celui-là il peut toujours venir j’ai l’habitude des démarcheurs ils peuvent toujours causer et encore causer je reste de marbre et toujours souriante je leur ferme la porte au nez. Un espèce de petit bruit étouffé comme une plainte me fait tourner la tête, une jeune femme sanglote, je sens comme un malaise dans la salle, pas le temps de me poser la question “J’y vais ” qu’une autre, laissant son compagnon de table seul, l’entraîne gentiment vers la sortie . Je suis très heureuse de ce geste, autour de moi malgré quelques regards furtifs nous continuons de manger. Retour dans ma chambre, je vais pouvoir finir mon livre. Quel calme, quelle chance d’être là.
Mardi matin je me réveille vers 8h la première fois depuis des siècles tous ces petits bruits de la nuit m’ont bercé , ce matin petit tour au lac je vais voir si il n’y a pas la possibilité de pêcher, j’adore, quand je pêche je peux enfin rêver (mon but n’est pas vraiment d’attraper du poisson), c’est un moment de calme intense, une manière aussi de mieux m’imprégner de mon environnement, tiens cette après midi j’irai au village du haut et ensuite farniente repas et dodo.
Dodo vite dit je suis réveillée par le hurlement strident de l’alarme, pas de panique Pâquerette prends ton sac à main ton téléphone, tu sais où est l’issue de secours, gardes ton sang froid tout va bien se passer .
Je sors de la chambre et je vois débouler le veilleur de nuit qui grimpe à l’étage supérieur, il fait pas semblant il galope dans les escaliers un vrai lapin, en passant il dit à ceux qu’il croise de se rendre dehors. Je descends donc et attends comme un certain nombre d’entre nous, ce qui me rassure il n’y a pas le feu.
Au bout d’une bonne demi-heure incident clos , Madame Jeanne nous offre un petit verre de blanc pour nous requinquer.
A priori c’est elle qui en a le plus besoin.
Allez Pâquerette retourne dormir pas de quoi en faire un fromage, maintenant nous savons que l’alarme fonctionne bon exercice, cela m’a rappelé ceux que nous faisions à l’école, et cela m’a fait rire
1 Commentaire de samantdi -
Voilà un heureux caractère ! Malgré tous les malheurs qu’elle a endurés, elle garde le moral notre Pâquerette… Je l’avais mal jugée, je vois qu’elle a déjà démasqué Gio et ses magnifiques contrats, elle n’est pas si naïve que ça…
2 Commentaire de Kozlika -
Exactement ce que j’allais dire, Samantdi, je suis bien contente pour elle qu’elle ne s’en laisse pas conter ; comme quoi ça n’est pas incompatible avec la gentillesse ! Vive Pâquerette !
3 Commentaire de Sacrip'Anne -
Mais oui, quel calme olympien, Pâquerette !
4 Commentaire de Otir -
Ah, voilà qui est bien, et Samantdi qui reconnaît son jugement hâtif ! Sais-tu, belle amie, qu’en américain nous avons une expression qui dit que l’on ne doit pas juger un livre à sa couverture ? voilà une formule qui devrait te parler !
5 Commentaire de Lilou -
juger quel mot étrange